Ami proche du roi Charles II d’Angleterre, il est l’auteur de nombreuses satires, de poèmes soit lyriques soit philosophiques et de quelques pièces licencieuses.
Né à Ditchley, dans l’Oxfordshire [1]. La mère de Rochester, Anne John Saint John, protestante, fut une partisane des parlementaires au cours de la Première Révolution anglaise, et inclinait à un certain puritanisme. Son père Henry Wilmot, royaliste d’origine anglo-irlandaise et alcoolique notoire, avait été fait comte de Rochester en 1652 en récompense des services militaires accomplis au nom de Charles II pendant l’exil de ce dernier, sous Oliver Cromwell. Henry Wilmot mourut en 1658, deux ans avant la Restauration anglaise.
Après ses études au Wadham College d’Oxford [2] et après son Grand Tour en Europe de 1662 à 1664 comme tout bon aristocrate britannique, il s’engagea à deux reprises comme volontaire dans la marine pour participer à la seconde guerre des Flandres pendant l’été 1665.
Il épousa le 29 janvier 1667 à la Chapelle Royale de Whitehall [3]]] une héritière dénommée Elizabeth Malet, mais eut de nombreuses maîtresses, dont la célèbre actrice Elizabeth Barry qu’il rencontra vers 1673 et dont il prit en charge la carrière.
Rochester fut un personnage incontournable du monde littéraire et de la cour royale sous la Restauration anglaise. Proche de Charles II, il fut un grand protecteur des arts et des lettres. Il fut notamment le protecteur du poète John Dryden et du dramaturge Elkanah Settle.
Peu avant de mourir à l’âge de 33 ans, la légende veut que le comte libertin se soit réconcilié avec la foi religieuse, grâce aux efforts de l’évêque Gilbert Burnet .